LES « BONNES IDÉES »
du front populaire
ET DU FRONT NATIONAL
C’est une proposition qui produirait l’exact effet inverse qu’elle recherche.
D’abord, elle détruirait près de 500 000 emplois en nuisant à notre tissu de TPE et de PME dans lesquelles travaillent des millions de Français. Ces entreprises ne pourraient pas assumer cette hausse et devraient, soit licencier, soit augmenter leurs prix.
Ensuite, cette mesure aurait pour effet de tasser les salaires autour du SMIC.
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Au contraire des mesures prises depuis 2017 qui sont toujours en faveur du pouvoir d'achat sans impacter les emplois. Dans la continuité, avec les candidats Ensemble pour la République, nous défendons une réforme des cotisations sociales et de la prime d'activité pour que cela coûte moins cher à l'employeur d'augmenter le revenu de ses salariés. Cela libérera les augmentations de salaires jusqu'à 2 500 € par mois.
Cette mesure est triplement dangereuse.
- D’abord, comment expliquer aux autres pays que la France seule va cesser de respecter les règles communes ? Cette mesure ouvre la voie à ce que les autres pays s’immiscent dans la brèche et à ce que le budget européen diminue drastiquement, ce qui pénaliserait notamment les agriculteurs français qui bénéficient de la PAC.
- Ensuite, cette mesure oublie que l’Europe nous rapporte économiquement bien plus qu’elle coûte budgétairement en offrant des milliers de débouchés à nos entreprises et à nos agriculteurs. Le marché intérieur européen, c’est 124 milliards d’euros de richesses par an pour notre pays !
- Et enfin, cette mesure, c’est la certitude de voir nos avantages européens disparaître. Un seul exemple ? La politique agricole commune, la PAC, dont notre pays est le premier bénéficiaire, avec plus de 20 000 € par exploitation. Comment le RN va-t-il compenser ce manque à gagner pour nos agriculteurs ?
Cette proposition, au fond, c’est un Frexit qui ne dit pas son nom.
Revenir à la retraite à 60 ans couterait autour de 50 milliards par an.
La réforme des retraites était indispensable pour assurer la pérennité de notre système par répartition et garantir aux jeunes qu’ils bénéficieront d’une retraite. Dans ce contexte, la volonté commune du RN et de la NUPES de revenir sur cette réforme, voire de baisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, est dangereuse.
Derrière ces promesses, il y a donc un projet caché : soit la hausse des impôts pour les Français qui travaillent, soit la baisse du niveau des pensions pour les Français à la retraite.
Nous refusons cette alternative mortifère.
Le blocage des prix, c’est séduisant sur le papier mais décevant en réalité : pénuries et hausse des prix.
Victor Orban l'a fait en Hongrie fin 2021 pour le poulet, les œufs, l'huile et le sucre. Résultat, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 44 % car les distributeurs ont reporté les hausses de prix sur d’autres produits. Les consommateurs ont également constitué des stocks, ce qui a généré des pénuries.
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Au contraire, les mesures prises par le Gouvernement ont permis de freiner l’inflation alimentaire à l’un des plus bas niveaux d’Europe. Dans la continuité, avec les candidats Ensemble pour la République, nous défendons également une baisse des factures d'électricité de 15 % dès cet hiver, permise par la réforme du marché de l'électricité, une baisse du coût de la rentrée scolaire pour les familles par des achats groupés de fournitures (50 € économisés pour un collégien) et une baisse du coût d'achat d'un premier logement avec la suppression des droits de mutation (jusqu' 14 500 € économisés).
La préférence nationale pour l’accès au logement social est contraire au principe républicain d’égalité et met le doigt dans un engrenage qui prépare la discrimination pour l’accès aux services publics comme l’école ou l’hôpital.
En France, pour avoir accès à un logement social, les personnes étrangères doivent déjà être en situation régulière et répondre à des critères sociaux.
Le défi du logement n’est pas d’y restreindre l’accès pour certaines populations mais bien de faciliter la construction, la location et l’accès à la propriété. Il n'y a aucune raison légitime d'en priver les étrangers qui résident légalement dans notre pays, respectent toutes nos règles et contribuent à faire tourner notre économie ou nos services publics.
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Avec les candidats Ensemble pour la République, c'est ce que nous défendons avec une garantie de loyers étendue aux indépendants, aux agents publics et aux salariés, ainsi qu'avec l'objectif de rénover 100 % des logements CROUS et de construire 35 000 nouveaux logements abordables pour les étudiants.
La baisse de la TVA est à la fois inutile et injuste.
Inutile parce que rien ne garantit qu’une baisse de la TVA sur les carburants soit répercutée sur les prix. C’est d’ailleurs l’inverse qui s’est produit lors de la baisse de la TVA sur la restauration. Il est donc beaucoup plus efficace, comme nous l’avons fait, de soutenir directement le pouvoir d’achat des ménages en supprimant la taxe d’habitation et la redevance télé et en baissant l’impôt sur le revenu, pour un gain moyen de 2 000 € par an par ménage français.
Injuste aussi, car la TVA s’applique uniformément à tous les Français. C’est donc une baisse de prélèvements non ciblée.
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Il est donc beaucoup plus efficace, comme nous le faisons depuis 2017, de faire des aides ciblées sur les ménages qui en ont besoin.
Par exemple, avec la mise en place de l’indemnité carburant travailleurs quand les prix de l’essence explosaient. L’indemnité carburant travailleurs c’est 300 M€ qui ont bénéficié à 4,3 millions de travailleurs de classes moyennes et notamment dans les territoires ruraux. Nous avons également mis en place un chèque énergie allant jusqu’à 277 € qui a bénéficié à près de 6 millions de ménages.
Cette approche dogmatique menace 4 millions d'emploi français.
En France, 4 millions d’emplois sont liés à des exportations en dehors de l’Union européenne. La fin des traités de commerce avec les pays extra-européens menacerait donc près d’un emploi sur six. Ce sont des débouchés qui disparaitraient pour les agriculteurs, les pêcheurs, les industries, les PME.
Nous privilégions une approche plus équilibrée : quand les accords commerciaux bénéficient à notre pays et respectent nos règles sociales et environnementales, nous les appliquons ; quand ce n’est pas le cas, nous les rejetons.
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Avec les candidats Ensemble pour la République, nous nous opposons au traité Mercosur qui ne protège pas suffisamment la biodiversité, le climat et nos agriculteurs.
Le droit du sol c'est la possibilité pour 2 300 jeunes par an, qui ont fait leur vie et leur scolarité dans notre pays, de devenir Français.
Seulement 0,65 % de la population étrangère en France l’est devenue grâce au droit du sol. Ce n’est pas le droit du sol qui fait l’immigration : l’Italie, l'Autriche, la Suisse n'ont pas de droit du sol mais accueillent également des immigrés.
C’est donc une mesure conforme aux habitudes du RN : elle stigmatise sans rien régler.
De notre côté, nous agissons pour lutter efficacement contre l’immigration irrégulière, que ce soit en France ou en Europe. Le but ? Accueillir moins pour accueillir mieux !
La loi séparatisme, c’est la loi qui a fait suite à l’assassinat de Samuel Paty.
C’est une loi pour renforcer le respect de la laïcité dans nos écoles, nos services publics, nos associations. C’est une loi courageuse qui produit déjà ses effets : elle nous a permis de fermer 4 mosquées radicales et de dissoudre 14 associations qui ne respectaient pas la République et ses valeurs.
Renoncer à cette loi, c’est renoncer à faire vivre la République partout en France, et ouvrir la voie au communautarisme.